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Les Ruises – Drainage – Égouts

Ruises

La question de l’eau, indépendamment de son accès aux puits, est aussi affaire de son écoulement.

Eaux pluviales, de résurgence ou domestiques, ce problème est abordé à Blandy à la fin du 19ème siècle et début 20ème pour le traiter de manière « moderne ».

La construction de Ruises est engagée.

La coupe d’une ruise (1906)

En 1881 la Commission de la voirie, formée du Maire et des Conseillers CHERTEMPS, DERIGNY et MORANT procède à l’adjudication des travaux à exécuter pour la première portion de la construction d’une ruise dans la Grande Rue.
Les travaux de terrassement sont adjugés à Baptiste LAMBERT et ceux de maçonnerie à Félix GRARE.

En 1884 la prolongation de la ruise d’égout Grande Rue est actée, de chez M. PACTON à la fontaine du coin de la rue.

En 1894 le 25 novembre a lieu l’adjudication pour les travaux d’une ruise d’égout couverte Rue de la Fontaine.
Le terrassement est adjugé à Germain FASSIER et la maçonnerie à GRARE.

Désignation des Travaux

En 1894 le conseil municipal délibère, c’est au tour de la Rue aux Chèvres (Vauchèvre) Chemin de Grande Communication n° 115.
Vote au budget primitif de 1896 = 600 F.
Une demande de subvention sur les fonds départementaux est lancée.

En 1911 le Projet de dégagement des eaux de la Rue Saint-Martin est approuvé.

Plan projet

Drainage

En 1894 – Registre Municipal du 24 mai : L’ingénieur d’arrondissement de Melun autorise Louis CHERTEMPS à établir un drain pour assainir sa propriété, Rue Aux Chèvres. Contrairement à la préconisation faite par l’ingénieur de 0,90 F/an, aucune redevance ne lui sera demandée pour ne pas entraver les choses utiles !
Le précédent est créé.

En 1897 – RM du 31 mai La traversée des chemins pour drainage sera autorisée sans aucune redevance car elle représente une réelle amélioration pour les terres bordant les chemins, dans l’intérêt général.

Égouts

En 1903 – RM 15 février Concernant les Eaux ménagères ou pluviales :
Les propriétaires pourront les faire évacuer sous le sol communal, au moyen des égouts construits par la commune, contre aucune redevance mais en remettant la voie publique en état.
En effet, la note du Préfet datée du 13 décembre 1902 précisait :
Ces décisions sont basées sur l’intérêt public, qui commande de faciliter l’évacuation souterraine des eaux dont l’écoulement superficiel, outre le mauvais aspect qu’il donne aux traverses des lieux habités, est susceptible de détériorer les chaussées et de nuire à la salubrité publique.

Les histoires d’eau ne se règlent pas toujours aussi facilement.

La commune recense plusieurs « affaires » qui ont occupé le Conseil municipal un certain temps et qui mériteront un plus grand développement ultérieurement.

En 1858-1860 – Affaire Alphonse Taillandier et la prise d’eau sur le lavoir le reliant au bassin d’eau de sa propriété.

En 1893 – RM du 15 juin – Affaire Demoutis
Lecture de la lettre de M. DEMOUTIS, adressée au préfet, pour l’autoriser à établir un bief sur l’ancien moulin de Chaunoy, prise d’eau pour irriguer ses terres. → le Conseil Municipal est d’avis de « s’opposer par tous moyens de droits ».
M. Demoutis a déjà réalisé des travaux avant autorisation.
– RM 6 novembre : Une deuxième enquête est ouverte concernant le rapport de l’Ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées sur la prise d’eau pour irrigation dans l’écluse de l’ancien Moulin de Chaunoy.
Le rapport préconise que Demoutis soit autorisé à pratiquer la prise d’eau.
A suivre…