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Sépultures MORISSET

  • MORISSET Ludiot
    Ancien Carré A n° 47
  • MORISSET Vasseur
    Ancien Carré B n° 49

Jean baptiste pierre martin MORISSET – 1759 – 1833

Jean Baptiste Pierre Martin MORISSET est un homme de loi bien installé à Paris. Il demeure dans un hôtel particulier de la paroisse de Saint-Germain l’Auxerrois à deux pas du Châtelet où il est greffier au Tribunal de Police. C’est une fonction convoitée, acquise par son père.

Avec la Révolution, il perd cette fonction liée à l’Ancien Régime ; on dit même dans la famille que deux MORISSET ont été guillotinés après jugement du Tribunal Révolutionnaire de Paris.

Il s’installe à Blandy dans l’habitation principale du domaine de la Touretterie, place du Colombier, une propriété achetée en 1793 d’un autre homme de loi parisien, Ambroise Géraud BOUDET. Il deviendra juge de paix au Châtelet en Brie.

En 1800 – Signature de Jean baptiste pierre martin MORISSET

Charles Alexandre MORISSET – 1796 – 1848

Son fils, Charles Alexandre MORISSET est propriétaire d’un immeuble quai Bourbon dans l’Ile Saint Louis. Avec son épouse Victoire BARBEU DES ÉTANGS (1803 – 1893), il demeure souvent à Blandy place du Colombier. Il sera maire de la commune de 1821 à 1825 puis adjoint au Maire plusieurs années avant son décès en 1848 suite à une chute de calèche.

L’immeuble parisien de Charles MORISSET, quai Bourbon

Henri Joseph MORISSET – 1830 – 1898

Né en janvier 1830 à Blandy, le fils de Charles et de Victoire, Henri Joseph Maurice MORISSET devient marchand épicier blandynois.

Il épouse Virginie Eugénie DUPARQUET (1846-1918), la fille de Laurent DUPARQUET, un entrepreneur de maçonnerie bien connu dans le village, et de Louise ÉLÉONORE CHERTEMPS.

La sœur d’Henri Joseph, Caroline MORISSET (1833–1910), « tante Fifine », épouse un bijoutier parisien, César Adolphe Théodore VASSEUR (1819 – 1870), tous deux sont inhumés à Blandy.

Épicerie MORISSET face au Donjon au coin de la rue Courte soupe

Maurice Charles MORISSET – 1871 – 1943

Le fils d’Henri, Maurice Charles MORISSET va perpétuer le très apprécié café-épicerie blandynois. Il est l’époux de Louise Alice CHERTEMPS.

Sa sœur aînée, Henriette MORISSET (1869–1916) épouse un charpentier de Blandy, Émile Charles MARQUIS.

Sa sœur cadette, Eugénie MORISSET (1872-1949) épouse Georges Émile Édouard LUDIOT, un entrepreneur de peinture parisien.

Le ménage habite rue des Pyrénées à Paris mais acquiert une maison au 3 rue du Pont Paillard ; Veuve, Eugénie y demeurera durablement notamment pendant la Guerre de 39-40.

Eugénie MORISSET – LUDIOT rue du Pont Paillard

Germaine LUDIOT – LARDENOIS –
1895 – 1993

La fille d’Eugénie MORISSET et d’Edouard LUDIOT, Germaine LUDIOT épouse Fernand LARDENOIS, un arrière-petit-fils de Charles TUOT.
Elle se marie bien sûr à Blandy.

Son frère aîné, Henri Alexandre LUDIOT (1896-1917), est tué durant la Grande Guerre dans la Meuse ; il est inhumé à Blandy et figure sur le Monument aux Morts du village.

Germaine LUDIOT épouse Fernand LARDENOIS, un arrière-petit-fils de Charles TUOT