Aller au contenu

Autres événements pittoresques

3 octobre 1877 – Journal Officiel : Jean LUIGGI, docteur en médecine à Blandy ; plus de 20 ans d’exercice de la médecine, services exceptionnels pendant diverses épidémies, a obtenu cinq médailles pour le service de la vaccine.
Sur son testament en 1900, le docteur Luiggi lègue à la Mairie de Blandy « ma grande pendule seule, représentant Jupiter, qui sera placée dans la salle des séances du Conseil municipal ».

11 mai 1890 – La Justice : Hommage à M. DECOEUR :
(…) Depuis de longues années, le citoyen Pierre Charles Séraphin DECOEUR habitait la commune de Blandy. Vieux républicain, DECOEUR avait été, dès 1848, élu délégué au Comité Républicain du canton du Châtelet ; en 1851, il était arrêté comme protestataire ; en 1858, ses convictions républicaines lui attiraient de nouvelles vexations de la part du gouvernement impérial (…).

11 juin 1880 – Le Républicain de Seine et Marne : « L’affaire de Blandy » (…) L’accusé s’appelle Louis D…. Le 8 mai, il essayait un revolver. Une balle vint siffler aux oreilles de Melle Rose CHARTRAIN, qui se promenait à 80 mètres de là en compagnie de sa sœur Blanche. Quelques instants après, une seconde balle atteignit la jeune personne à l’oreille et à la figure A l’audience, il s’excuse en disant qu’il ne pensait pas que son arme portât si loin ; il n’a voulu que faire peur à ces demoiselles.
Melle CHARTRAIN, âgée de 19 ans, déclare qu’elle a entendu siffler deux balles et qu’elle a reçu la deuxième dans la tête. Elle croit que D… lui en voulait parce qu’elle n’a point voulu de lui pour mari. En septembre dernier, il lui a dit : « Si vous épousez un autre homme que moi, vous ne serez pas mariée longtemps ». Le prévenu nie ce propos.
Me LETAVERNIER (…) présente la défense avec beaucoup de verve et d’entrain. D… n’en fera pas moins six jours de prison avec accompagnement des frais.

15 septembre 1880 – Le Républicain de Seine et Marne : Avis aux boulangers ! La femme CORNILLEAU, âgée de 51 ans, boulangère à Blandy, vendit il y a quelque temps un pain à l’institutrice Mme GAILLOT. M. DENEUCHATEL, adjoint de la commune, l’ayant rencontrée, eut l’idée de peser le pain. Or ce pain, dont le poids devait être 2 kg, pesait 358 g de moins. C’est un pain de fantaisie, prétend à l’audience la boulangère.
Le tribunal l’invite à peser désormais son pain et la condamne en attendant à 8 jours de prison et 50 F d’amende. Il ordonne en outre que le jugement sera affiché dans la commune de Blandy.

27 juillet 1880 – Le Rappel : Le crime de la forêt de Blandy. Nous avons rendu compte, il y a deux jours, des débats de l’affaire MARTIN, ce bûcheron, armé par la jalousie, qui assassina son camarade COGNET dans la forêt de Blandy, le 20 mars dernier.
MARTIN n’a été condamné qu’à 20 ans de travaux forcés, le jury de Seine-et-Marne ayant écarté la préméditation et admis en faveur de l’accusé les circonstances atténuantes.

1893L’Aérophile : L’aérostat le « Dupuy de Dôme » était parti de l’usine à gaz de la Villette à 6 heures du soir. Après deux heures et demie d’un superbe voyage, les aéronautes sont descendus à Blandy-les-Tours.

29 septembre 1894 – L’Éclaireur de Seine et Marne : (…) On a trouvé dans les bois de Blandy, le cadavre d’un homme (…). Or, la foire de Blandy ayant eu lieu le 21 septembre, une enquête est ouverte à l’effet de savoir s’il ne s’agirait pas d’une rixe ou d’un crime commis à ce moment.

Mai 1911 – Union Vélocipédique de France : le docteur LANDEL de Blandy vante une bicyclette dotée de vitesses (…) en prise directe : Avec cette machine, je suis allé en fin juin dernier, faire un voyage en Corse au cours duquel j’ai parcouru environ 700 kilomètres.
J’ai pu, le même jour, aller de Vizzavona à Sartène (120 km environ) en franchissant les cols de la Sorba à 1.315 m, de Verde à 1.283 m, etc. Au cours de ma randonnée, j’ai fait tous les cols carrossables de l’île. Jamais je ne suis descendu de machine, sinon pour admirer le paysage.
J’ajoute que je suis âgé de 39 ans, que je pèse 95 kilos et que j’avais sur mon guidon 8 kilos de bagages.

29 juillet 1936 – L’Intransigeant : La chasse au garde champêtre est ouverte !
Devant le tribunal correctionnel de Melun comparait un sexagénaire magnifique. Louis MAISON, c’est un homme très doux à son réveil. Très doux un peu plus tard parce qu’il est charron à Blandy-les-Tours, que le travail donne soif et que les bistrots sont irrésistibles.
Le 27 juin dernier, il y avait chez lui un gros remue-ménage… le lendemain, son fils ferait sa première communion. Et Louis MAISON se préparait. « Holà, hurla-t-il brusquement, mes chaussures ne sont pas cirées ». C’était un scandale, certes ; mais dont sa femme ne se souciait guère. A preuve que la réponse vint sous forme d’un fond de casserole très correctement appliqué…
La bagarre s’engagea, conjugale mais féroce (…) Le garde champêtre vint. Et, chef incontesté de la police du lieu, il jeta dans l’affreuse mêlée le poids de son autorité. Rien n’y fit. Mi volontaire, mi expulsé, le garde champêtre quitta le champ de bataille.
Et tandis qu’il s’éloignait, refoulant les badauds devant lui, le charron, déchaîné, s’en fut chercher un vieux fusil préhistorique. Il tira. Il dit avoir tiré en l’air. Toujours est-il que le garde champêtre recueillit généreusement trois plombs de « 5 » dans la tête, une demi-douzaine dans la doublure de son képi et quelques autres en diverses parties de son élégant uniforme.
Louis MAISON va rendre compte de cette dangereuse fantaisie, perpétrée en dehors de tous les délais de chasse ; et c’est le jeune et spirituel Maître Marcel COUGNOT, du barreau de Paris, qui se chargera de démontrer aux juges …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *